La coopération sino-sénégalaise dans le domaine de la culture a été formellement officialisée en janvier 2008. Pour l'ambassadeur chinois de l'époque, Lu Shaye, cette coopération est « importante » dans la mesure où « ses effets touchent directement les populations ». Il estime que la connaissance et la compréhension mutuelles, qui passent par la connaissance de la culture d'autrui, sont fondamentales.
L’Institut Confucius Sénégal de l’Ucad et l’Université de Gannan, en Chine, ont scellé une alliance par le biais de la culture en 2016. Plusieurs manifestations culturelles ont été organisées à cette occasion au campus de la Faculté des Sciences économiques et de gestion de l’Ucad, Faseg puis au campus de la Faseg de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ces spectacles ont mis à l'honneur le syncrétisme entre les cultures traditionnelles chinoise et sénégalaise. Une exposition sur la vie et l'œuvre de Confucius a été animée par le maître chinois Ko Sia Fon, qui a présenté sa doctrine et son parcours basés sur une politique de la vertu. Le « Kocc Barma » (« l'harmonie c'est le juste milieu », affirme que traiter tout le monde comme soi-même, avoir une liberté d’expression, l’égalité des droits et l’autosuffisance alimentaire sont des vertus à cultiver pour une nation harmonieuse.
Cette manifestation est un lieu de carrefour, où les arts traditionnels tiennent la place de trait d'union entre les cultures sénégalaise et chinoise. Elle a permis à l'assistance de découvrir les richesses des deux cultures présentes, sans pour autant avoir à traverser des frontières.
